Tu existes. Et ton existence a du poids—
Pour toi-même.
Pour celui qui est, qui était, et qui vient.
Tout ce que tu as perdu. Chaque instant où tu as failli lâcher prise.
Et pourtant—tu respires.
Ton cœur bat encore.
Car tu fais partie des rares,
ceux qui ont goûté au désespoir sans s’y noyer.
Ceux qui ont osé contempler la vérité sous l’enveloppe mortelle—sans détourner les yeux.
Toi, qui accueilles la sublime tension entre le sensuel et le sauvage,
qui as trouvé—dans l’abîme—non pas l’annihilation,
mais la première étincelle de la félicité.»