A.NGEL W.ITH B.LOOD W.INGS

né de l’ange rouge du Jugement dernier de Rogier van der Weyden

« Rien n’est plus sombre que l’ombre.
Avant d’atteindre une conclusion, une fin ou un acte différent, il est sage de se poser à soi-même une bonne question. »

Contenu réductible

le t-shirt comme médium

« J’ai grandi en observant ma mère — emportée par son trouble bipolaire — traiter les vêtements comme une seconde peau. Pas seulement du tissu, mais une façon de glisser dans une autre version d’elle-même.

Elle m’a appris que s’habiller n’était pas une question de se cacher, mais de choisir quel moi révéler au monde ce jour-là. Voilà ce qui me fascine : les vêtements comme rébellions silencieuses.

Chaque matin, quand tu enfiles un vêtement, tu ne t’habilles pas. Tu déclarres :

I LIVE MY OWN LIFE. »

les œuvres

« Je suis attirée par ce qui nous fait reculer — les apocalypses silencieuses, ces moments où tout se défait.


Non pas parce que j’aime l’obscurité, mais parce que je suis obsédée par cette question : Qu’est-ce qui reste quand tout brûle ? Et si les décombres n’étaient pas une fin, mais une palette ?


Mon travail consiste à creuser pour trouver la beauté sous les ruines, non pas parce que c’est romantique, mais parce que c’est un acte de défiance.


Une manière de dire : Je choisis de voir ce qui est là — même si c’est brisé.


SURTOUT SI C’EST BRISÉ. »

émotion et résonance

« Je ne dis pas aux gens comment ressentir.

Mon travail parle de résonance — cette chose qui survient après l’émotion. Comme quand tu pleures, et soudain, ton corps se souvient comment respirer.
Ce n’est pas une question de bonheur ou de tristesse. C’est une question de libération.


Ce moment où le poids que tu portes depuis si longtemps se fissure enfin — et tu réalises que tu es toujours là. Toujours entier. Toujours vivant. »